Tel un porte-bonheur, le nombre 13 lui aura collé au maillot jusqu'à son dernier souffle, survenu mercredi à Toulouse. Et cela, depuis que par un frais printemps suédois de 1958, il inscrivit pour l'éternité 13 buts en une seule phase finale de Coupe du monde. Qui dit mieux ? Personne. Et il y a fort à parier qu'il en sera ainsi pendant encore quelques siècles. Just Fontaine s'amusait d'ailleurs à raconter une blague qu'il avait créée sur mesure : « Ça se passe en l'an 3000, disait-il. Un gars qui dormait depuis des dizaines d'années se réveille et demande : "C'est toujours Fontaine qui a le record de buts en Coupe du monde ?"»
L'enfant de Marrakech se faisait aussi une fierté de rappeler comment il avait été à l'origine de la fameuse réplique du Dîner de cons « Il s'appelle Just Leblanc ». « Elle remonte au temps de mon arrivée au Stade de Reims, en 1956. C'est le neveu d'Albert Batteux en rentrant chez lui qui raconte à ses parents : "Vous savez, il y a un nouveau joueur au club, un attaquant, qui n'a pas de prénom. Il s'appelle... juste Fontaine, c'est tout !" Cette anecdote, je l'ai relatée par la suite à Pierre Mondy qui s'en est servi dans sa pièce de théâtre, "Le Dîner de cons", avec tout le succès qu'on lui connaît », s'était-il confié en 2011 dans les colonnes de La Dépêche de Midi.
Just Fontaine nous a quittés et pour tous les amoureux de ballon rond, qu'ils aient ou non connu un temps que les moins de 80 ans ne peuvent pas connaître, il restera l'un des inspirateurs de ce qu'est aujourd'hui le football français, un football reconnu et admiré à travers le monde.
L'enfant de Marrakech se faisait aussi une fierté de rappeler comment il avait été à l'origine de la fameuse réplique du Dîner de cons « Il s'appelle Just Leblanc ». « Elle remonte au temps de mon arrivée au Stade de Reims, en 1956. C'est le neveu d'Albert Batteux en rentrant chez lui qui raconte à ses parents : "Vous savez, il y a un nouveau joueur au club, un attaquant, qui n'a pas de prénom. Il s'appelle... juste Fontaine, c'est tout !" Cette anecdote, je l'ai relatée par la suite à Pierre Mondy qui s'en est servi dans sa pièce de théâtre, "Le Dîner de cons", avec tout le succès qu'on lui connaît », s'était-il confié en 2011 dans les colonnes de La Dépêche de Midi.
Just Fontaine nous a quittés et pour tous les amoureux de ballon rond, qu'ils aient ou non connu un temps que les moins de 80 ans ne peuvent pas connaître, il restera l'un des inspirateurs de ce qu'est aujourd'hui le football français, un football reconnu et admiré à travers le monde.
Si le joueur était talentueux, l'homme était humble, spontané, passionné et apprécié de tous. Alors, quitte à faire une entorse au bon usage de la langue française qui rejette — fort justement — l'emploi abusif de l'adverbe « juste » au sens anglais de « franchement, vraiment ou tout simplement », je dirais que… « c'était Just(e) Fontaine. » En toute simplicité.
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