Hier matin, je roulais en direction de mon domicile quand mon animateur radio préféré (entendez par là, celui qui ne manque jamais une occasion d'alimenter ma chronique) fit part à ses auditeurs d'un bien singulier dilemme : « Doit-on dire ''Entendez-nous vous ?'' ou ''Entendez-vous nous ?'' ». Curieuse question, vous en conviendrez.
Entendons-nous bien, loin de moi l'idée de me réjouir du malheur linguistique d'un ancien confrère. Au contraire, si je m'étais écouté, je lui aurais volontiers passé un petit coup de fil pour l'aider à replacer dans le bon ordre les pièces de son rubik's cube syntaxique. Je lui aurais ainsi glissé à l'oreillette qu'un simple « Nous entendez-vous ? », voire un « Est-ce que vous nous entendez ? », eussent eu meilleure allure. Je ne l'ai pas fait parce que j'étais au volant et que téléphoner en conduisant, c'est dangereux et en plus, c'est interdit. Mais en disant cela, je ne vous apprends rien. Comme de bien entendu.
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