Vendredi 13 : le malheur des uns...

Un mien lecteur m'a fait part récemment d'une information aussi savoureuse que surprenante entendue au détour d'un reportage télé consacré au loto. Je vous la livre telle qu'elle m'a été restituée : « Ce mois de janvier comptera deux vendredis 13 ». Mazette ! Deux vendredis 13 en un mois, ce n'est plus de la chance, c'est un miracle. Et pour le chercheur de perles que je suis, c'est le jackpot. Quant à l'infortuné auteur de la bourde, il a dû se dire que ce n'était pas son jour. Comme quoi, le malheur des uns…

Symbole de chance ou de poisse, le vendredi 13 est encore aujourd'hui l'objet de croyances diverses. L'origine de cette superstition est d'ailleurs des plus incertaine(s). La plus probable trouve sa source dans la religion chrétienne. La veille de sa mort, un jeudi, Jésus réunit ses disciples pour un ultime repas, la Cène. Avec lui, ils sont 13 à table et parmi eux, le traître Judas. Vous connaissez la suite. Enfin, je…croix. D'autres versions attribuent la crainte du vendredi 13 à la mythologie nordique ou à l'influence gréco-romaine. Pourquoi pas ?

Et puis, il y a ceux qui ne voient en ce « jour du poison » qu'une date comme une autre. « Il est exact que ça porte malheur de se marier un vendredi 13, ironisait ainsi Georges Courteline, car il n'y a pas de raison pour que ce jour fasse exception. » 😂 Jean Cocteau, quant à lui, considérait que la superstition n'était rien d'autre que « l'art de se mettre en règle avec les coïncidences ». Sans doute avait-il raison. Pour ma part, je préfère ne pas y croire. Il paraît que ça porte malheur.