Lu il y a quelques jours : « Ces travaux, financés par le Département et la commune du Tampon, seront finalisés la semaine prochaine. » (Linfo.re)
Encore un mot qu’Albion, la perfide, a détourné de son chemin initial. Il n’en a pas fallu pas plus à l’Académie pour mener bataille contre l’emploi « too british » du verbe « finaliser » (et du nom « finalisation »). Calque de l’anglais « to finalize » (présenter sous sa forme quasi définitive), ce dernier s’est en effet répandu dans l’usage au sens de « achever », « conclure », « terminer », « mettre au point », acceptions aujourd’hui validées sans réserve par les dictionnaires usuels. Doit-on s’en étonner ?
De nombreux grammairiens continuent toutefois de proscrire cette dérive et conseillent de se limiter à la définition originelle préconisée par les Immortels : orienter vers un objectif précis, donner une finalité, assigner un but.
Point final.
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