samedi 5 mars 2022

Un sujet secondaire ?

Lu hier : « On est seconds, on ne peut plus se cacher » (Le Quotidien/AFP)

A ma droite, il y a la règle, à ma gauche, l’usage. La première, totalement arbitraire, disons-le tout de suite, mais défendue par la plupart des linguistes, veut que l’on emploie « second » quand une série ne comporte que deux éléments et « deuxième » quand elle se prolonge au-delà. Le… second, lui, n’en a cure et use plus qu’à son tour des deux vocables de manière interchangeable.  

La distinction, au risque de vous paraître d'un intérêt secondaire, mérite toutefois d’être respectée. Elle offre une nuance qui me semble toujours bonne à prendre. C’est pourquoi, dans le sillage des ouvrages de référence, je ne peux que vous inciter à parler de « seconde mi-temps », de « second tour des élections », de « second plan », de « second rôle », mais de « deuxième place du championnat de France », de « deuxième mois de l’année » ou de « deuxième dan de judo ». 
Et en cette période troublée, il ne nous reste qu’à prier pour que la dernière guerre mondiale reste à tout jamais la « seconde ». 

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