Dans un passé lointain, la préposition « jusque » s’est également écrite « jusques » afin de faciliter la liaison devant une voyelle. On en retrouve la trace chez les plus grands auteurs :
- « Les renouer, ces relations, à s’y tromper et jusques à provoquer de nouveau en lui un désir rémunérateur » (M. Duras).
- « Percé jusques au fond du cœur » (Corneille)
- « Et je vous verrais nu du haut jusques en bas. (Molière)
Cette graphie, le plus souvent employée en poésie, est aujourd'hui sortie de l'usage, sauf dans l’expression figée « jusques et y compris », laquelle survit tant bien que mal aux affres de l’agonie. Jusqu’à quand ?
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