Lu ce matin : « Selon le site lemauricien.com, le navire, battant pavillon du Sierra Leone (sic), se trouve à près de 85 milles nautiques de l'île Maurice. » (Imaz Press Réunion)
L’île Maurice est à nouveau en état d’alerte maximale. Deux ans après l’échouement de triste mémoire du Wakashio, l’île Sœur se trouve une fois encore sous la menace d’une possible marée noire. Selon la presse locale, l’Ocean Pride, pétrolier battant pavillon de la Sierra Leone, était hier soir à la dérive à une centaine de milles nautiques des côtes mauriciennes avec dans ses cuves 102 000 tonnes de fioul.
Seule bonne nouvelle, si tant est qu'il puisse y en avoir une : Imaz Press Réunion n’a pas ajouté un naufrage orthographique à cet événement qui pourrait avoir des conséquences écologiques désastreuses. En effet, mes confrères ont évité la confusion, pourtant fréquente, entre le « mille marin », avec deux « l » et d’une longueur de 1852 mètres, et le « mile » (prononcez « maïl »), avec un seul « l », mesure terrestre en usage dans les pays anglo-saxons et correspondant à 1609 mètres.
C’est ce qui s’appelle taper dans le mille (1).
(1) Dans cette expression apparue au XXe siècle, « mille » fait référence aux mille points récompensant le tireur qui réussissait à expédier sa flèche ou sa balle au centre de la cible.
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