« Similaire » et « semblable », ce n'est pas du pareil au même ! En gros, « semblable », c'est presque « pareil » et « similaire », c'est presque « semblable ». Ce que l'ancien journaliste et spécialiste de la langue française Michel Voirol traduisait ainsi : « Semblable indique une ressemblance marquée ; similaire, une ressemblance plus sommaire. » Marquée ou plus sommaire ? Encore faut-il savoir où placer le curseur… Évidemment, Voirol ne le dit pas.
Nous ne sommes guère plus avancés à la lecture de ses semblables : « Le mot « similaire » signifie à peu près semblable » (Girodet) ; « (…) se dit de choses qui sont plus ou moins semblables » (Larousse, Hanse). Est similaire un objet « qui peut être assimilé à un autre », affirme Thomas, repris en chœur par le duo Péchoin-Dauphin et de Robert, lequel en fait un synonyme de « assimilable », « qui est à peu près de même nature, de même ordre ».
Une définition qui, à quelques virgules près, présente de troublantes similitudes avec celles que Thomas, Larousse et l'Académie donnent de… « semblable ». Si ce n'est pas de la cacophonie, ça y ressemble fort…
Au milieu de cette dissemblance d'opinions, une certitude toutefois : alors que « semblable » s'emploie au singulier suivi de la préposition « à », « similaire » n'admet pas de complément.
En résumé, nous dirons donc : « un avis semblable au tien », « deux avis semblables » ou encore « des avis similaires ». En revanche, parler d'un « projet de loi controversé similaire à une législation russe répressive », comme je l'ai lu récemment dans un article de l'Agence France-Presse, est proscrit.
Par charité chrétienne, je laisserai pour plus tard le cas des adjectifs « analogue, comparable, pareil, équivalent, voisin, parallèle, proche… », j'en passe et des similaires.
Nous ne sommes guère plus avancés à la lecture de ses semblables : « Le mot « similaire » signifie à peu près semblable » (Girodet) ; « (…) se dit de choses qui sont plus ou moins semblables » (Larousse, Hanse). Est similaire un objet « qui peut être assimilé à un autre », affirme Thomas, repris en chœur par le duo Péchoin-Dauphin et de Robert, lequel en fait un synonyme de « assimilable », « qui est à peu près de même nature, de même ordre ».
Une définition qui, à quelques virgules près, présente de troublantes similitudes avec celles que Thomas, Larousse et l'Académie donnent de… « semblable ». Si ce n'est pas de la cacophonie, ça y ressemble fort…
Au milieu de cette dissemblance d'opinions, une certitude toutefois : alors que « semblable » s'emploie au singulier suivi de la préposition « à », « similaire » n'admet pas de complément.
En résumé, nous dirons donc : « un avis semblable au tien », « deux avis semblables » ou encore « des avis similaires ». En revanche, parler d'un « projet de loi controversé similaire à une législation russe répressive », comme je l'ai lu récemment dans un article de l'Agence France-Presse, est proscrit.
Par charité chrétienne, je laisserai pour plus tard le cas des adjectifs « analogue, comparable, pareil, équivalent, voisin, parallèle, proche… », j'en passe et des similaires.
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