Lus ces derniers jours : « ... un sprint massif sans chute et des favoris au chaud dans la roue de leurs équipiers: la 17e étape, arrivée au bord de la mer… »
« Les Jaune et Noir, finalistes pour la troisième fois, auront donc fort à faire pour battre les coéquipiers de Tadhg Furlong. » (Imaz Press Réunion)
« Les Jaune et Noir, finalistes pour la troisième fois, auront donc fort à faire pour battre les coéquipiers de Tadhg Furlong. » (Imaz Press Réunion)
Moi qui suis tombé tout bambin dans le chaudron — magique ? – du sport, je me suis toujours demandé quelle(s) différence(s) il pouvait y avoir entre les termes « équipier » et « coéquipier ». La réponse est aussi sèche que décevante : aucune. Les dictionnaires usuels nous expliquent qu' « équipier » est synonyme de « coéquipier » et que « coéquipier » est synonyme d'… « équipier ».
Mais c'était compter sans le fait que règle et usage ne tirent pas toujours dans le même but. Une visite sur la Toile m'a ainsi permis de recenser 705 emplois du mot « coéquipier » (et de ses dérivés « coéquipière », « coéquipiers » et « coéquipières ») en l'espace d'une semaine, contre seulement 286 pour le terme « équipier » (et ses dérivés). La tendance varie également selon les disciplines sportives pratiquées. Les amoureux de la Petite Reine préfèrent pour 78% d'entre eux parler d' « équipier » quand les amateurs de sports mécaniques se montrent plus indécis (53% à 47% en faveur d' « équipier »). À l'inverse, l'emploi de « coéquipier » est prédominant (78%) dans le milieu du football et des sports collectifs en général. La présence du même préfixe co- dans les mots « coéquipier » et « collectif » n'est sans doute pas étrangère à ce choix.
En résumé, l'équipier aime la mécanique et se déplace à l'aide de roues muées ou non par un moteur tandis que le coéquipier est un piéton épris de ballon qui se nourrit d'effort collectif.
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