Les profs d'histoire-géo de votre connaissance ne manqueront pas de vous le rappeler. Si l'usage tend à les confondre, Hollande et Pays-Bas ne sont pas bonnet orange et orange bonnet. Tant s'en faut. Scindée en deux parties, l'une méridionale, l'autre septentrionale, la Hollande ne représente en réalité que deux des douze provinces des Pays-Bas, mais non des moindres, certes, puisqu'elles hébergent les plus grandes villes du pays : Amsterdam, la capitale, La Haye, siège du parlement, de la Cour internationale de justice et de la Cour pénale internationale, et Rotterdam, la plus grande cité portuaire d'Europe. Bien qu'il ne représente que 18 % de la superficie du pays, l'ensemble forme le poumon économique et administratif des Pays-Bas. La prédominance de ces deux puissantes provinces a eu beau largement contribuer à alimenter l'amalgame entre Hollande et Pays-Bas, je vous invite à garder à l'esprit que si tous les Hollandais sont néerlandais, l'inverse n'est donc pas vrai.
Pour terminer, un petit mot sur nos footballeurs de l'île franco-néerlandaise de Sint-Maarten (Saint-Martin), dont il est question dans l'extrait de l'article cité en introduction. Aux dernières nouvelles, ils semblaient avoir abordé la première Golden Cup de leur histoire avec beaucoup de joie et d'enthousiasme, mais aussi avec une humilité de circonstance. Face à la fine fleur du football caribéen, pas question de se jeter dans la bataille la tulipe au fusil !
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