Lu la semaine dernière : « "La force de ce défilé, poursuit le Colonel, c'est de faire mettre ensemble des gens qui savent défiler, militaires, pompiers, gendarmes, etc, avec des gens dont ce n'est pas du tout la fonction mais qui sont dans les forces vives de la nation. » (clicanoo.re)
Etc. Trois lettres, un point. N'oubliez pas le point ! On le dit « abréviatif ». Il est là pour signifier que la fin d'un mot a été supprimée. Sachez qu'au cœur d'une phrase, il doit être encadré par deux virgules et qu'en fin de phrase, il fait office de point final. Exemples :
« …des boîtes, des cartons, des sacs, etc., étaient entassés dans un coin de la pièce. »
« Le sol de la pièce était jonché de boîtes, de cartons, de sacs, etc. »
Par ailleurs, l'abréviation « etc. » étant l'apocope de et cetera ou et cætera, voire et caetera (« et tout le reste », « et tout ce qui s'ensuit », et « patati et patata »), il convient de ne pas la faire suivre de points de suspension. L'attelage entre les « trois lettres et le point » et les « trois points sans lettre » relèverait du pléonasme.
Pour terminer, je signalerai que, sans doute influencés par le fait que la locution latine et cetera signifiait à l'origine « et toutes les autres choses », certains spécialistes de la langue (Larousse, Girodet, Colignon…) jugent irrespectueux d'employer « etc. » à la fin d'une énumération de personnes, qu'elles soient désignées par leur nom propre, leur titre ou leur profession. Si cela peut vous rassurer, ils sont tout aussi nombreux à ne pas s'en offusquer : l'Académie, Grevisse, Hanse, Thomas, Colin, etc.
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