Je ne sais ce que cachent ces insanités puisées cette semaine sur un site d'information que je ne nommerai pas. Ce que je sais, en revanche, c'est que s'il est un mot à qui l’on a fait dire – et à qui l'on continue de faire dire – les pires obscénités, c'est bien celui-là. C’est pourtant faire injure à langue française que de l’employer au sens de « propos lubriques, paillards ou libidineux ». Il est en effet infondé de croire que le substantif « insanité » (la plupart du temps au pluriel), issu de l’anglais insanity (cochons de rosbifs !), est davantage tourné vers la bagatelle que ne le sont « sottise, ineptie, ânerie, idiotie, extravagance ou grossièreté » dont il est en réalité synonyme. Et ne vous avisez surtout pas de me contredire, je pourrais me laisser aller à vous dire des choses qui dépassent ma pensée.
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