lundi 11 mars 2024

À vouloir trop en faire, on se brûle les « elles »

Lu la semaine dernière : « La première féminine est Patricia Themereau, qui disputait uniquement l'épreuve de cyclisme (25 minutes 51). » (Outre-mer la 1ère)

Grand amateur des rubriques sportives, je me suis toujours étonné d'y croiser des phrases du genre  : 
– « Championnats de France : les féminines de l'A3 Tours attendues » (La Nouvelle République)
  « Dieuze : les féminines en demi-finale de la coupe de Moselle » (Le Républicain lorrain)
– « Au Morlaix Saint-Martin tennis de table, les féminines et les jeunes se distinguent au championnat du Finistère » (Le Télégramme)
Ou pis  :
– « Jodi Bennett, de Courir à Châteaulin, première féminine du trail de Trévarez » (Le Télégramme)
Vous allez me dire que la plupart des adjectifs peuvent s'employer sous forme substantivée. La plupart, oui… mais pas tous. Alors, quand je vois que le jargon sportif a fait de « féminines » – qui sont propres à la femme – l'appellation d'une catégorie dument agréée par de nombreux organismes de tutelle, j'ai mon poil de « masculin » qui se hérisse. « Femmes » ou « dames » ne faisaient-ils pas l'affaire ? 
À vouloir trop en faire, on finit souvent par se brûler les « elles ». 

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