Lu il y une dizaine de jours : « Quelque 300 d'entre eux, olympiens et paralympiens, vont défiler sur le haut de cette avenue mythique de Paris. » (Imaz Press Réunion)
Je l'ai déjà écrit dans un lointain post : n'est pas olympien qui veut. L'adjectif qui nous occupe aujourd'hui signifie en effet « relatif à l’Olympe », massif montagneux de Thessalie, lieu de villégiature des douze principales divinités grecques. Rien à voir donc avec son paronyme « olympique », lequel tire son origine de la ville du Péloponnèse Olympie, berceau des Jeux olympiques de l’Antiquité. Pour information, 774 kilomètres séparent les deux sites, ce qui n'est pas rien, vous en conviendrez.
Moralité : nos champions sportifs ont beau être régulièrement élevés au rang de dieux du stade, parler de « parade des olympiens » pour évoquer le défilé de nos médaillés olympiques organisé le 14 septembre dernier sur les « Champs » est historiquement et géographiquement absurde.
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