L’Académie, Littré ou encore Girodet nous enjoignent de ne pas préférer l’expression familière « c’est de sa faute » à la très correcte locution « c’est sa faute ». Thomas acquiesce et juge « sans valeur » ce « de » qui lui « paraît avoir été introduit dans la phrase pour des raisons de rythme ». Grevisse, à l’inverse, ne semble pas s’offusquer de voir les deux tours se concurrencer dans l’usage moderne, pas plus que Larousse, Robert ou Hanse, lequel affirme : « On peut dire ‘’c’est ma faute’’, ‘’c’est de ma faute’’ et ‘’c’est par ma faute’’. »
Et est-ce ma faute, à moi, si les linguistes sont une fois encore incapables d'accorder leurs violons ?
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