En d’autres temps pas si lointains, j’aurais nagé dans le bonheur de voir le bateau ennemi faire ainsi naufrage à la « une » de son édition du jour ! Mais comme j’ai décidé de quitter le navire sur lequel je vogue depuis 30 ans, je ne vais pas m’aventurer dans les eaux troubles de la raillerie partisane.
Il n’en demeure pas moins qu’en confondant les locutions « à flots » et « à flot », mes confrères du JIR ont pris la vague en pleine tête. « À flots », avec un « s » final, signifie en effet « abondamment », « en grande quantité ». On la retrouve par exemple dans l’expression « couler à flots ».
En revanche, « à flot », sans « s » final cette fois, est synonyme de « qui flotte » et au figuré de « qui n’est plus submergé par les difficultés ». On dira ainsi que l’on remet à flot un navire, une entreprise ou, comme nous l’explique le Journal de l’île, le secteur de la croisière.
Et pendant ce temps, la presse écrite locale n’en finit plus de prendre l’eau.
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