Lu il y a quelques jours : « Une personne excessivement propre aurait tendance à être confrontée à des rêves où apparaissent déchets, excréments ou détritus. » (témoignages.re)
Trop, c’est trop ! Il ne se passe plus un jour sans que l’adverbe « excessivement » ne dépasse la mesure. Ou plutôt, n’atteigne pas celle que la sémantique lui a accordée.
- « Les bêtes sont excessivement fortes et de mauvais poil, ce qui ne facilite pas la tâche des paysans. » (Ouest France)
- « L'eau de la Méditerranée étant excessivement chaude, son évaporation nourrit des systèmes orageux géants qui, comme en Corse hier, dépassent les canons… » (Le Républicain lorrain)
Dans le langage courant comme dans les médias, « excessivement » est de plus en plus souvent employé au sens de son paronyme « extrêmement ». Or, les deux mots ne sont pas synonymes. « Excessivement », comme son nom l’indique, signifie « à l’excès » alors qu’ « extrêmement », comme son nom l’indique aussi, a pour sens « à l’extrême ».
En résumé : « extrêmement » c’est « très », « excessivement » c’est « trop » et les confondre, c’est pas top !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire