Lu hier : « Le sol s'est littéralement ouvert sur son passage, mettant à jour les eaux usées de plusieurs habitations qui coulaient sous son jardin. » (Le Journal de l'île de La Réunion)
Mais aussi :
« L'affaire a été mise à jour l'an passé par les services de la préfecture de Saint-Denis, peu avant les vacances de l'hiver austral. » (Le Journal de l'île de l'île de La Réunion, pris en flagrant délit de récidive)
Mais aussi :
« L'affaire a été mise à jour l'an passé par les services de la préfecture de Saint-Denis, peu avant les vacances de l'hiver austral. » (Le Journal de l'île de l'île de La Réunion, pris en flagrant délit de récidive)
Une seule lettre nous manque et c'est tout le sens d'une phrase qui est dénaturé… Voilà pourquoi, par exemple, il convient de ne pas employer l'expression « mettre à jour » en lieu et place de sa presque jumelle « mettre au jour ». Quand la première signifie « mettre en conformité, tenir en ordre, actualiser », la seconde équivaut à « faire sortir de terre, faire apparaître, divulguer ». Ainsi, nous dirons à bon droit que « le pays de Château-Gontier a mis À jour les cartes de ses 390 kilomètres de sentiers pédestres » (Ouest-France), mais que « l'Institut national de recherches archéologiques préventives a mis AU jour des fragments d'un monument funéraire de l'époque gallo-romaine […] » (La Montagne).
À la décharge des nombreux contrevenants, il faut reconnaître que la proximité graphique des deux locutions prête à confusion. Un détour sur la Toile m'a ainsi permis de constater qu'en moyenne, un site d'information sur cinq s'y était pris les pieds lors du mois écoulé, à commencer par Le Journal de l'île (voir plus haut), auteur à lui seul d'une peu glorieuse double faute en l'espace de 24 heures.
Il est des jours où rien ne va.
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